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SOS Planète Terre !!

Le Lien n°68

Pour la nouvelle année 2018 qui se profile, nous aurions aimé apporter
de bonnes nouvelles, mais la situation impose un cri d’alerte et de colère. Hélas il nous faut encore parler du réchauffement climatique, car la situation empire d’année en année, et elle est en passe de nous échapper.

Le bilan 2017 concernant l’état de notre planète est édifiant : la saison cyclonique a vu défiler aux Caraïbes dix ouragans en dix semaines, sans compter celui qui s’est égaré (en catégorie 3 sur 5 quand même !) sur l’Europe atlantique. Les gigantesques feux de forêt ont dévasté la Californie, le Portugal et l’Australie. La production
vinicole 2017 sera la pire en Europe depuis 1945.

En cause : la chaleur et le cumul d‘années sèches.

La période 2001/2017 concentre à elle seule 16 des 17 années les plus
chaudes jamais enregistrées.

Ce constat accablant fait froid dans le dos (il faut garder un peu d’humour).
La réalité du changement climatique n’est plus niée par personne sauf par
quelques pantins au service des multinationales ou le fou furieux qui mène à sa perte le pays le plus pollueur du monde.

Plus personne ne doute que l’homme et sa folie consumériste n’en
soit le principal responsable : la teneur en CO2 dépasse actuellement les 400 parties par millions (ppm), avec une courbe toujours ascendante, alors qu’il faudrait
qu’elle redescende à 350 ppm pour espérer tenir l’objectif de limitation
du réchauffement global à 1,5°C.

D’ailleurs plus personne ne croit à cette galéjade : pour ne pas crever le plafond des
2°C il faudrait réduire nos émissions de 6% par an, soit une division par 2 tous les dix ans. C’est hors de propos en continuant notre mode de vie actuel. Les dernières projections parlent d’un réchauffement probable de 3,5°C minimum d’ici la fin du siècle, autant dire que nos enfants survivront sur une planète infernale où l’eau sera l’enjeu majeur. Des millions de personnes seront –au mieux- déplacées suite à la montée des océans et à l’épuisement des cultures, d’où des risques de guerre, voire d’effondrement.

La fin des civilisations a déjà eu lieu dans les siècles passés suite à des catastrophes écologiques : citons l’Ile de Pâques comme cas d’école.

Plus près de nous, l’ile pacifique de Nauru a vu son état passer d’opulent à catastrophique en seulement 30 ans, vu l’épui-Le lien N°68-Décembre 2017.

Le Journal des Retraités sement des phosphates qui constituaient sa seule ressource.

Mais aujourd’hui, à cause de la mondialisation et de l’ampleur affolante du réchauffement, le risque effondrement civilisationnel à l’échelle planétaire est hélas
bien réel.

Face à ce défi inouï dans l’histoire de l’humanité, beaucoup se réfugient dans le déni, d’autres sont frappés de sidération.

Nos politiques font comme s‘il ne se passait rien, s’auto congratulant dans des mascarades genre COP 21 (la COP 23 aura au moins permis de remettre les pieds
sur terre). Notre ministre de l’écologie continue d’avaler des couleuvres au rythme d’un vivarium entier par semaine, et les mauvais coups (reculs sur le glyphosates ou
le nucléaire) continuent, ce qui va, par la perte de biodiversité et l’épuisement des ressources, accentuer la fuite en avant.

L’homme a oublié qu’il vivait sur une seule planète, et que le mythe de la croissance infinie, encouragé par le capitalisme mondialisé, avec notre complicité consumériste, ne pourrait que le conduire à sa perte, de même que celle des autres espèces et écosystèmes dont il est interdépendant.

Oui, le crime contre l’écologie est un crime contre l’Humanité, et il est plus que temps de secouer nos politiques qui ne veulent rien changer. Il nous faut, en tant que citoyens, revoir radicalement nos habitudes de consommation, quels que soient les efforts exigés, car si nous continuons, nous en subirons très rapidement des conséquences incalculables.

L’urgence de la situation justifie de plus une désobéissance civile face à ceux qui massacrent toujours plus notre bien commun.

Certes, comme message de voeux de nouvel an il y a mieux, mais c’est de notre devoir de militants d’énoncer lucidement les problèmes pour essayer de changer le
cours des choses. Et si ce cri d’alarme permet une prise de conscience, ce sera pour nous le plus beau cadeau pour les futures années.


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