Au regard des prises de positions de notre nouveau PDG lors de ses auditions parlementaires, les cheminots comme les organisations syndicales attendaient avec impatience ses premières annonces. Depuis sa nomination,la fédération SUD‑Rail revendique des ruptures sociales.
Les cheminots ne sont pas satisfaits de la NAO 2025, qui avec une augmentation générale de 1% est en dessous de l’inflation. Les négociations salariales sont une question de justice sociale ; les bénéfices réalisés grâce à notre force de travail doivent nous permettre de répondre à des besoins essentiels comme se loger, se soigner, se nourrir… L’ouverture à la concurrence et ses effets désastreux tant pour les cheminots que pour l’unité du groupe et du système, rendent la situation plus qu’urgente. Il règne en ce moment une maltraitance sociale à la SNCF que nous ne pouvons accepter.
Le financement du fonds de concours par la seule SNCF l‘a transformée en vache à lait du système ferroviaire. Celui-ci a des conséquences sur nos augmentations de salaires avec une accélération des réorganisations à tous les étages (Résonances à Réseau, Destinations 2030 à Voyageurs, réorganisations locales). Nous devons nous préparer à mettre sous pression le gouvernement qui va proposer, ces prochaines semaines, une loi sur le financement des transports. Le plan de discontinuité de Fret SNCF continue à s’appliquer, laissant l’activité en difficulté et ses salariés encore plus.